La haie du jardin
La haie du jardin

La culture agricole du tournesol

 

Le tournesol est une culture d’équilibre dans la rotation agricole.

Peu gourmand en eau, en azote et en produits phytosanitaires, sa culture constitue un bon précédent pour les céréales d’hiver. C’est également une culture mellifère majeure pour les apiculteurs.

 

Dans le Sud de la France, elle se fait de fin mars à mi-avril. Dans le Nord, elle a lieu à l’ouest du 1er au 20 avril, à l’est dans la seconde quinzaine d’avril.

Les variétés agricoles sont très nombreuses et le catalogue du Ministère de l’Agriculture est modifié chaque année en fonction du résultat de la recherche en laboratoire.

Le CETIOM, Centre technique interprofessionnel des oléagineux  métropolitains, conseille la culture des variétés résistantes au mildiou.

 

Dans un sol bien exposé au soleil, les graines sont enterrées à une profondeur de 2 à 3 cm. La distance entre elles est de 50 à 60 cm dans les 2 sens.

La levée se fait au bout de 10 à 15 jours.

Le cycle complet est d’environ 150 jours, c'est-à-dire entre le moment où la graine est mise en terre et celui où elle est récoltée.

La floraison se fait environ à 100 jours.

La floraison du tournesol se fait en couronne, de façon très centripète, et débute par la sortie des anthères (organes mâles) suivie de la sortie des stigmates (organes femelles).

Dans la pratique, on considère qu’elle a démarré quand 50 % des capitules ont des fleurs ligulées étalées.

Durant la première partie de la floraison, le capitule est sujet à l’héliotropisme (il s’oriente face au soleil) ; il se fixe ensuite dans une direction  Est/Sud-est.

La fécondation : sans insecte pollinisateur et principalement sans abeille puisque celle-ci est responsable de 75 % de la production, il n’y aurait pas de possibilités de culture.

Attirée par les couleurs vives de la plante, l’abeille butine et se charge de pollen en se frottant sur les étamines.

Elle se frotte également sur le pistil et y dépose le pollen qui peut être alors véhiculé jusqu’à l’ovaire de chaque fleuron.

Les étamines disparaissent alors.

Le pistil fécondé va se développer, mûrir, s’ouvrir et libérer les graines.

 

 

Dans le cas du  tournesol, le fruit est un akène, fruit sec indéhiscent à une seule graine, qui est improprement appelé « graine ».

L’akène ainsi obtenu est composé d’une amande et d’un péricarde (coque).

La phase de maturation qui conduit à la formation de cette graine est une période de lipidogenèse durant laquelle se forment les corps gras.

Le poids moyen et la teneur en huile d’un akène varient aussi suivant sa position sur le capitule. Ils sont d’autant plus élevés que l’akène est en périphérie.

Le nombre d’akènes par capitule est lui aussi variable. Il y a un taux de stérilité variable en fonction des conditions agro-climatiques, du génotype de la plante et du nombre d’agents pollinisateurs.

 

 

Une culture préservant les ressources en eau  

 

Capable de s’adapter à la sécheresse, tout en restant productif, le tournesol est cultivé sans irrigation. Cette culture a en effet  l’avantage de mieux valoriser l’eau que les autres cultures d’été plus gourmandes en ressources hydriques au moment des grosses chaleurs.

 

 

Un appareil racinaire performant

 

Le tournesol est doté d’un système racinaire très performant, une longue racine pivotante capable d’aller explorer les profondeurs du sol.

Lorsqu’elle ne rencontre pas d’obstacle, elle peut venir puiser l’eau et les éléments nutritifs situés à 2 m de profondeur !

L’appareil racinaire du tournesol exploite en fait les ressources hydriques disponibles dans chaque horizon du sol : les performances de ses racines sont supérieures à celles du blé et du soja.

 

Une culture capable de diète hydrique

 

La feuille de tournesol est dotée de nombreux stomates de grande taille ayant la particularité  de rester ouverts même lorsque l’air est faiblement humide. En cas de grande disponibilité hydrique, l’efficience de l’eau mesurée par le rapport : carbone assimilé sur eau perdue par transpiration, est alors médiocre. Mais lorsque les ressources en eau sont limitées, le tournesol est malgré tout capable de poursuivre sa production de matière sèche bien plus longtemps que les autres cultures. Son rendement en graines maximum est atteint lorsque seulement 70% de ses besoins en eau sont couverts.

En l’absence d’irrigation,des études ont montré que le rendement n’était pénalisé que de 34 % alors que le soja, le maïs et le sorgho souffraient bien davantage avec des pertes pouvant atteindre les 80 % !

Le tournesol bénéficie en fait d’une forte capacité photosynthétique lui permettant d’assimiler beaucoup de carbone sous forme de CO2.

Les conséquences du « stress » hydrique sur le rendement de la culture dépendent du stade de développement de la plante.

Il est plus préjudiciable au moment de la floraison et du remplissage des graines que pendant les autres périodes.

La plante s’adapte aux disponibilités en eau par une réduction de sa surface foliaire : ** si un manque d’eau apparaît au début du développement de la plante, la croissance des feuilles est modérée et le nombre des feuilles est réduit.

                           ** s’il apparaît tardivement, les feuilles fanent plus rapidement, réduisant alors la surface foliaire globale.

 

 

L’effet dopant d’une sècheresse modérée

 

Des conditions de sècheresse modérée au cours de la phase végétative peuvent se révéler bénéfiques. Elles provoquent en effet, chez la plante, un mécanisme d’endurcissement lui permettant de mieux tolérer d’éventuels stress hydriques ultérieurs.

En cas de réduction des ressources hydriques la plante ferme progressivement ses stomates  tandis que la photosynthèse se poursuit quelques temps. Pendant cette période, la plante valorise davantage l’eau et peut produire jusqu’à 4,5 g de matière sèche par litre d’eau consommé au lieu de 2,5. En effet, quand la plante a le temps de s’acclimater au stress  hydrique, certains phénomènes métaboliques se mettent en place, aboutissant à un meilleur remplissage des graines.

Même si la quantité de matière verte est réduite, le poids des graines par plante reste conservé grâce à une meilleure redistribution des métabolites des organes végétatifs vers les graines !

L’indice de récolte est alors plus élevé : il peut atteindre 35 % de la biomasse totale sous forme de graines au lieu des 25 % souvent observés chez le tournesol !

 

Des besoins en eau raisonnables

 

En condition de cultures optimales, le tournesol a besoin en moyenne de 420 mm d’eau issus du ciel, de la terre,… ou de l’agriculteur, lors d’un parcours de croissance idéal :

**160 mm d’eau au moment de la phase végétative,

**70 mm lors de la floraison,

**160 mm  en fin de cycle.

Le CETIOM conseille de raisonner l’irrigation du tournesol suivant la quantité d’eau disponible dans le sol et suivant l’état de la culture au stade bouton. Ces observations permettent d’ajuster les doses à apporter qui peuvent aller de 0 à 180 mm, suivant les sols et les années.

A condition d’éviter tout stress hydrique sévère au moment de la phase critique de floraison, le tournesol s’adapte bien à la sécheresse.

C’est un véritable atout de nos jours, car la gestion de l’eau devient une préoccupation importante et la réglementation vis-à-vis des ressources hydriques tendra probablement à se durcir dans l’avenir !

L’année 2003 a été marquée par des conditions climatiques exceptionnelles, sécheresse et canicule en particulier, où le tournesol a montré son extraordinaire rusticité, rendement faible mais a favorablement surpris en l’absence de pluie pendant tout le cycle de la plante .

Le tournesol confirme son rôle de culture d’équilibre.

 

 

De faibles besoins en azote

 

Grâce à son système racinaire performant, le tournesol est capable de mobiliser les reliquats d’azote minéral présents dans les couches profondes du sol.  L’absorption de l’azote commence à être significative quand le développement de la culture atteint le stade « 6 feuilles » et elle peut se poursuivre jusqu’à la fin de la floraison.

A partir du stade « bouton » une carence en azote peut être préjudiciable au rendement en diminuant le nombre de graines formées.

Jusqu’au début de la floraison, l’azote est essentiellement stocké dans les feuilles et les tiges pour venir ensuite s’accumuler dans les graines (rendement=30 q/ha-4,5 unités d’azote /quintal de graines produites)

En cas de sur—fertilisation azotée,la plante fera plus de feuilles mais pas forcément plus de graines ! Cette exubérance foliaire attire par ailleurs les parasites et les maladies (telles que le sclérotonia, le phomopsis et le botrytis) et accentue le risque de verse. Ces facteurs peuvent affecter sévèrement le rendement. Un excès d’azote retarde par ailleurs la maturité et provoque une baisse de la teneur en huile.

Le CETIOM s’est forgé une véritable expertise en matière de fertilisation azotée du tournesol et a créé un test d’aide à la décision baptisé Heliotest, qui indique la dose d’azote à apporter.

 

 

Bannière créée par Okapi
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Peu de traitements phytosanitaires !

 

Des enquêtes réalisées par le CETIOM auprès de producteurs de tournesol ont permis d’évaluer le nombre de traitements par hectare :

Soit une moyenne de 2,3 traitements correspondant à 1800 gr de matières actives épandues par hectare.

La culture du tournesol est peu consommatrice de produits,(comparée à celle  du blé d’hiver, qui nécessite 3 ou 4 traitements lorsqu’il est assolé, correspond à environ 3000 gr de matières actives par hectare) – consommation 1,5 fois supérieure à celle du tournesol et augmente encore en l’absence d’assolement.

La majorité des traitements appliqués sur le tournesol concerne le désherbage : 2 en moyenne sur chaque parcelle.

Mais de nouvelles techniques associant la pratique du binage à des traitements localisés sur la ligne de semis se développent.

Cette méthode, baptisée « désherbinage »permet d’économiser jusqu’à 70 % de matières actives.

Avec le  développement des variétés résistantes au mildiou, le traitement anti-mildiou disparaît.

Grâce à la prise en compte des maladies dans les programmes de sélection, les traitements fongicides en végétation sont de plus en plus limités, et la protection contre le phomopsis devrait diminuer dans les années à venir, avec le développement des variétés très peu sensibles.

La culture du tournesol présente donc l’avantage d’être peu gourmande en produits phytosanitaires.

Les volumes de matières actives sont faibles et le nombre de traitements, déjà peu élevé, va probablement diminuer dans l’avenir.

 

Une culture propice à la biodiversité 

 

Si l’on appréhende la notion de biodiversité au niveau du génome, de la faune, de la flore et du paysage,  la culture du tournesol contribue à accroître la biodiversité :

 

**L’espèce bénéficie d’une large variabilité génétique :

Le tournesol, du genre Hélianthus, possède de très nombreuses espèces sauvages apparentées, qui constituent une précieuse source de diversité génétique exploitable par les sélectionneurs pour créer de nouvelles variétés.

L’INRA de Montpellier a progressivement mis en place une grande collection d’espèces sauvages : l’une des plus complètes au Monde avec celle du Texas et celle de Cordoue en Espagne.

 

**La faune

 

La fleur de tournesol utilise les abeilles pour sa reproduction et leur permet de produire du miel.

Mais avant ce stade, pendant la phase végétative, les feuilles de la plante abritent une faune extrêmement diversifiée, composée  d’insectes ravageurs et d’auxiliaires participant à leur régulation.

Le tournesol, ayant été introduit en France, n’a pas de ravageur spécifique.

C’est un refuge pour des espèces dont l’essentiel du cycle de développement se fait sur d’autres plantes.       

La culture du tournesol est particulièrement appréciée des oiseaux en automne. Elle offre une réserve de nourriture disponible à une époque où les autres sources se raréfient.

 

**La flore

 

Des études conduites dans le Sud-Ouest, montrent que l’application de désherbants chimiques n’empêche pas l’établissement d’une flore diversifiée de près d’une centaine d’espèces.

Par ailleurs, l’alternance de cultures de printemps et de cultures d’hiver contribue à maintenir la diversité de la flore, tout en évitant l’extension d’adventices nuisibles.(le chiendent,l’ivraie,la cuscute sont des plantes adventices).

   

**Les paysages

 

Le tournesol intervient également dans la diversité et la beauté des paysages agricoles.

La fleur de tournesol est une éternelle séductrice : après les peintures de Vincent Van Gogh, elle reste la vedette de nombreux dépliants touristiques et a également investi le domaine de l’art floral.

Avec l’accroissement du tourisme rural, la culture du tournesol qui illumine nos campagnes en été, est largement appréciée des promeneurs et des vacanciers.

 

 

Une culture phare des rotations

 

 

Une excellente tête d’assolement

Le rendement d’une culture de blé postérieure à une culture de tournesol est généralement supérieur de 10 à 20 % à celui d’un blé sur blé.

*en monoculture, les risques d’apparition de piétin échaudage augmentent : « le blé sur blé » peut poser de sérieux problèmes agronomiques.

*la culture du tournesol facilite le désherbage des graminées qui reste délicat sur une parcelle de céréales.

La rotation optimise ainsi grandement la gestion de la flore adventice et l’alternance de désherbants, de familles chimiques différentes, limite les risques d’apparition de mauvaises herbes résistantes.

 

Plante rustique par excellence, le tournesol est parfois la seule culture de printemps cultivable dans les sols superficiels non irrigués.

Son maintien est bénéfique dans les rotations, car il évite les conséquences environnementales et agronomiques regrettables d’une monoculture de blé telles que   :

-l’augmentation des apports d’engrais et de produits phytosanitaires

-la baisse de la biodiversité.

 

 

Une culture propice à l’organisation des travaux agricoles

 

Généralement appréciée des agriculteurs car c’est une plante facile et peu coûteuse à produire.

Son itinéraire technique ne nécessite qu’un nombre limité d’interventions qui restent concentrées au moment du semis.

Elle n’entraîne pas non plus d’investissements en matériel spécifique.

Le tournesol permet une bonne répartition des charges de travail sur l’exploitation, car il est semé avant les autres cultures de printemps telles que le maïs, le soja et le sorgho, et bénéficie d’une certaine souplesse quant à la date du semis. Il est de plus récolté en septembre avant les autres cultures d’hiver. Les travaux de récolte n’interfèrent donc pas avec la récolte des céréales d’hiver.

Ils donnent ainsi l’occasion d’amortir la moissonneuse-batteuse…

Le tournesol contribue également à faciliter la gestion de la trésorerie.

Les acomptes prévisionnels étant versés relativement tôt, la trésorerie n’est mobilisée que sur une courte période.

 

Dans certaines terres, la culture du tournesol est indispensable !!!

Elle permet de diversifier les rotations et d’éviter la monoculture.

Elle contribue ainsi à une agriculture raisonnée alliant performance et respect de l’environnement.    

 

Econome en eau, en produits phytosanitaires et en azote, la culture du tournesol est une culture de printemps rustique, facile et peu coûteuse à produire. Dotée d’atouts économiques majeurs, elle optimise la rentabilité des céréales en restructurant le sol, en interrompant le cycle des maladies et en limitant le développement des adventices du blé.

Le tournesol contribue ainsi à l’équilibre des rotations.

En favorisant la biodiversité, le tournesol participe grandement à l’attrait des paysages.

Il reste une pièce maîtresse de l’agriculture durable.

 

 

De la qualité du sol dépend la qualité de l’enracinement.

 

La qualité des semis conditionne la régularité du peuplement….

La régularité prime sur la densité.

Avec des semis précoces on accroît les chances d’obtenir des rendements plus élevés, (mais en sols suffisamment réchauffés).

 

Le stade optimum de récolte est atteint lorsque :

-les feuilles du tiers inférieur sont sèches,

-les feuilles du tiers supérieur passent du vert au jaune,

-la tige, beige en général, peut être encore verte,

-le dos du capitule devient brun, plutôt concave et souvent retourné vers le ciel,

-les fleurons des graines tombent d’eux-mêmes et découvrent les graines fécondées.

 

Le battage :

Adapter la moissonneuse-batteuse avec :

-becs cueilleurs « spécial tournesol » assurant un minimum de pertes.

-adaptation du peigne classique avec plateau de séparation et retraits des doigts.

Il est conseillé de supprimer un peigne de rabatteur sur deux et de recouvrir d’une latte ou d’une bande caoutchouc les peignes restants.

Il existe des rabatteurs conçus spécialement pour le tournesol .

Pertes plus importantes qu’avec le bec cueilleur.

Bien régler la moissonneuse

-la vitesse du batteur doit être proche de la vitesse minimale permise par la machine (9 à 12 m/s), soit 300 à 500 tour/minute suivant le diamètre du batteur ;

-l’écartement batteur/contre-batteur  doit se régler près du maximum (25 à 30 mm identique à l’avant et à l’arrière)

si le réglage est bon, le capitule ressort entier ou en 2 ou 3 morceaux bien égrainés.

 

Remarques :

-en séchant la graine dégage de l’hydrogène…..risque d’explosion !

-ne pas sécher à température supérieure à 60°c

-une humidité trop élevée des graines entraîne des risques d’acidification par développement de moisissures.

 

Des solutions d’avenir pour lutter contre les maladies :

 

La découverte de gênes capables de stimuler les défenses immunitaires de la plante et de la rendre ainsi tolérante à de nombreuses maladies pourrait apporter des solutions de lutte intéressantes. Les sélectionneurs pensent notamment à des gênes induisant le destruction de l’acide oxalique du champignon (gêne de synthèse d’une oxalate-oxydase) ou à des gênes de chitinases détruisant les parois des champignons.

Certains travaux, menés au sein de l’INRA de Montpellier visent à rechercher de nouvelles sources de résistances aux maladies au sein d’autres espèces sauvages du genre Hélianthus.

       

Un tuteurage original

 

Plantez un pied de tournesol à côté de chaque plant de tomate.

Au fur et à mesure de la croissance des tiges de tournesol, palissez dessus les tomates avec du raphia.

Nous avons pu expérimenter ce système très efficace avec des plants de pois mange-tout à Cambon.

 

Les tournesols mexicains sont de bons tuteurs pour les haricots

 

Julio César Perreira est un agriculteur du département de San Marcos,au Guatemala. L’une de ses principales productions est le haricot.

Julio se sert d’une plante locale, le tournesol mexicain (Tithonia diversifolia) pour protéger les haricots et les aider à pousser. Voici comment il fait :

Pour commencer, il plante une rangée de tournesols mexicains. Un ou deux jours plus tard, il plante des haricots dans la même rangée. L’idée c’est qu’à la longue, les haricots vont pousser en suivant les tiges du tournesol, et s’en serviront comme tuteurs.

Lorsque les tournesols atteignent une certaine taille, de petites pousses commencent à apparaître sur les tiges. Julio coupe ces pousses. Autrement, ces pousses deviennent des branches et empêchent les haricots de grandir en hauteur. Il coupe les pousses sur les tiges des tournesols tous les 15 jours environ, jusqu’à ce que les plants de haricots soient bien enracinés et s’enroulent autour des tiges hautes et solides des tournesols.

Après cela, Julio laisse croître les pousses des tournesols pour que la plante produise plus de branches et de feuilles qui seront un bon paillis sur le sol, l’année suivante.   

Quand les pousses deviennent plus grosses et forment des branches, elles donnent de l’ombre qui rafraîchit Julio au moment de la récolte.

Cette idée a de nombreux avantages. Le tournesol est une culture de couverture pendant que les haricots poussent, assurant une protection au sol. Et Julio a cessé d’acheter des engrais pour ses haricots. A la fin de la saison, les tournesols ajoutent des éléments nutritifs et de la matière organique au sol en se décomposant. Ainsi, les tournesols agissent, d’abord comme paillis sur le sol et se décomposent ensuite, ajoutant de la matière organique et des éléments nutritifs au sol. Et puis lorsque les fleurs meurent, on peut les sécher et s’en servir comme combustible.

 

 

Source d’information réseau de radios rurales des pays en développement sur Internet.

 

 

Pas de piéride en automne !

Plantez des tournesols dans le potager, leurs graines attirent les mésanges d’août à novembre…

Et ces oiseaux se feront un plaisir d’éliminer la piéride qu’elle soit chenille ou papillon…

 

 

Chaleur au jardin !

 

A l’ombre des grandes !

Installez au potager quelques  rangées de plantes de haute stature qui protègeront semis, jeunes plants et plantes allergiques au soleil comme les épinards, les blettes, les salades…

Choisissez les parmi les maïs, tournesols, cosmos, dahlias…

 

 

Les tournesols sont des plantes annuelles très faciles à réussir, vous pouvez les faire semer par les enfants pour leur plus grande joie de voir grandir ces belles fleurs !

 

Attention !

La proximité de la culture du tournesol et de la pomme de terre conduit à la réduction de la croissance du tournesol !

Traduction de « tournesol » dans un certain nombre de langues

 

Anglais : sunflower = fleur du soleil

Allemand : sonnenblume = fleur du soleil

Néerlandais : zonnebloem = fleur du soleil

Danois : solsikke = qui suit le soleil

Norvégien : solsikke = qui suit le soleil

Suédois : solsicka = qui suit le soleil

Islandais : solblom = fleur du soleil      il faut mettre un accent aigu sur les deux o

Finnois : auringonkukka = fleur du soleil

Roumain : floarea-soarelui = fleur du soleil

Hongrois : naprafongo = qui tourne avec le soleil       mettre un accent aigu sur le dernier o

Russe : podsolnetchnick = petit soleil d’en bas

Tchéque : slunecnice = bon petit soleil     mettre un accent circonflexe à l’envers sur le premier  c 

Polonais : slonecznick = petit soleil       mettre une barre oblique de bas en haut sur le l

Italien : girasole = qui tourne avec le soleil

Espagnol : girasol = qui tourne avec le soleil

Portugais : girrasol = qui tourne avec le soleil

Chinois :  xiangrikui  = qui  tourne vers le soleil   

               xiàng rì kuí   en pinyin (chinois écrit en abc)

                向日葵  en idéogrammes chinois


Japonais : himawari =qui tourne vers le soleil

                 ヒマワリ向日葵)

 ヒマワリ en katakana (écriture pour la phonétique des mots )

ひまわり en hiragana (écriture pour les enfants et ceux qui apprennent, pour la phonétique)

Phototropisme ?

 

On observe, normalement , que les têtes des tournesols , du moins jusqu’à 40 jours avant la  maturité se tournent entre l’est et l’ouest , du levant au couchant ,du matin au soir.

Ce mouvement est dû à la courbure de la tige appelée nutation.

Après le coucher du soleil, la tige qui supporte le capitule se redresse peu à peu et à l’aube suivante, la fleur est de nouveau face à l’est, au soleil levant.

Une nutation est effectivement une oscillation, celle d’un astre, de la tête, d’une feuille ou d’une fleur comme le tournesol.

Les biologistes parlent de  « nasties » = déplacement d’organes adultes n’impliquant pas de phénomène de croissance, celle du tournesol est une photonastie, terme préféré au phototropisme qui, lui implique le phénomène de croissance.

 

On parle aussi de photonastie du trèfle quand les folioles se referment l’une sur l’autre pendant la nuit.

Ces nasties sont provoquées par des mouvements d’eau assez rapides dans les tissus qui engendrent la courbure de la tige ou du pédoncule.

Elles sont sous le contrôle de l’horloge biologique interne des plantes encore appelée « phytochrome ».

C’est un petit récepteur de lumière rouge ou bleue à bas niveau d’énergie localisé dans les membranes cellulaires, qui, chez les plantes, préfigure un peu ce qui a été longtemps recherché chez l’homme et l’animal sous le nom de 3ème œil ou œil pinéal.

Cette horloge biologique interne photosensible est en relation avec les transformations successives du tryptophane (acide aminé) qui, chez la plante, conduit à une hormone, l’auxine indolacétique).

C’est l’énergie libérée par les variations importantes de température entre le jour et la nuit et par l’ensoleillement qui provoque les mouvements de la plante et plus précisément, la dilatation des cellules particulières de la tige qui sont remplies d’eau    

Mais il est à noter que dans des conditions extrêmes (manque d’eau, trop de soleil et de chaleur  ) ce phénomène n’existe plus  ou se trouve fortement déréglé comme si notre tournesol perdait la tête!

 

 On peut donc dire à titre d’information que au dessous d’une ligne Bordeaux- Arles-Sisteron, ce phototropisme n’existe pas ou n’est pas toujours évident.

  

tampon
tampon

A l’initiative d’un artiste nommé Mr Philippe Jaminet, les enfants de l’école primaire du Bleymard joli petit village de la Lozère, ont fait participer tous les habitants pour faire pousser des tournesols de toutes les catégories dans le village l’été  2003.

Dans un premier temps, les enfants ont dessiné le tournesol tel qu’ils le voyaient.

Avec tous ces dessins, ils ont confectionné des petits sachets, qui ont été exposés dans un café du Bleymard. Puis, à l’occasion d’un marché au mois de mai, ils ont vendu ou donné un sachet de graines mélangées de tournesols à chaque participant qui ignorait la variété des graines qu’il avait, (tournesol de variété naine géante, robuste, maigre…)

Tout le monde a joué le jeu et planté des tournesols dans son jardin, sur sa terrasse, devant sa porte enfin que ce soit visible publiquement.

Au mois d’août et de septembre, Mr Jaminet est passé dans le village pour photographier les tournesols à des stades différents de maturation.

Fin du mois d’octobre, il a organisé une exposition dans la chapelle de Saint-Jean-du-Bleymard sous la forme d’un diaporama de toutes les photographies des tournesols avec à l’entrée une grosse « galette » sèche avec les graines, et une tige extrêmement robuste qui soutenait des sacs de sels qui récupéraient l’eau contenue dans l’air et la restituaient en gouttelettes dans un récipient par terre prévu à cet effet.

 

J’ai trouvé l’expérience fascinante.

L’artiste devait continuer ce travail avec les enfants sous une autre façon, c’est-à-dire, on avait demandé à ceux qui partaient en vacances d’envoyer des cartes postales avec des tournesols dessus, et avec ces photos ils devront agrémenter de vieilles cartes postales de Bleymard, dans une lucarne, sur un bord par-dessus, à la place d’une autre photo, etc…

Peut-être que le résultat final donnera l’édition d’un livre ?

 

J’ai eu vent de cette expérience par le biais des informations régionales qui ont parlé de l’expo à la télévision, puis un article paru dans le magasine « Vent Sud », et comme je suis folle des tournesols, je suis allée voir l’expo toute seule au Bleymard pendant les vacances de Toussaint 2003.        

Le papillon dans le tournesol
Le papillon dans le tournesol

Les tournesols sont des plantes utiles et ornementales, à la fois

 

Le Tournesol est une plante aux multiples usages

 

On utilise chacune de ses parties : la totalité de la partie végétative aérienne de la plante peut être consommée par les humains et les animaux

 

A ) La fleur du Tournesol

 

1) Les boutons floraux du tournesol cuits à la vapeur, servis avec un filet d’huile d’olives et un peu de sel , poivre et citron, se mangent en entier , un vrai délice ! C’est effectivement beaucoup plus fin que l’artichaut !

 

 

2) Les  « pétales » (ligules) du tournesol servent à faire de la liqueur, et peuvent aussi agrémenter une salade ou encore parfumer votre thé ( léger goût de noisettes), ou être hachées pour assaisonner une purée .

Elles donnent également un colorant  jaune vif utile en peinture et les beaux-arts.

La fleur bouillie crée une magnifique teinture jaune (tons de jaune d’or plus ou moins cuivrés ou roux) pour les tissus, …

 

 

3) Les fleurs servent aux abeilles pour produire leur miel.

Plante mellifère de 1er ordre, le tournesol produit entre 100 et 200 kg/ha de nectar, et entre  100 et 150 kg/ha de pollen.

Les fleurs du cœur du tournesol ont d’ailleurs un goût de miel !

 

 

** Pour la digestion difficile, la diurèse, la migraine et la toux, vous pouvez essayer :

-         En infusion : 3 g de sommités fleuries de tournesol dans 100 ml d’eau bouillante.  Boire 2 ou 3 tasses par jour.

-         Teinture : laisser macérer 6 jours, 20 g de sommités fleuries de tournesol dans 100 ml d’alcool à 60°. Prendre 20 à 30 gouttes par jour dans un peu d’eau ou sur un morceau de sucre.

-         Vin médicinal : laisser macérer  3 g de sommités de tournesol dans 100 ml de vin blanc durant 5 jours. Absorber 2 petits verres par jour.

 

A noter : La tisane faite avec les fleurs de tournesol soigne la malaria et les problèmes pulmonaires ; celle faite avec les feuilles traite  la fièvre et les morsures.

Toutes deux peuvent provoquer des réactions allergiques chez certains sujets.

(Extrait du livre « poches Nature », «  Plantes aromatiques et médicinales » de Bob Press aux Editions du Livre)

 

 

 

4) Les capitules (inflorescences entourées d’involucres du tournesol) extraits sont ensuite compressées pour faire des bûches à brûler dans les cheminées.

 

 

 

 

L’essence de tournesol faite à partir de fleurs saines flottantes sur une eau pure et réchauffées au soleil pendant 5 heures  (sans avoir été touchées par nos doigts, près d’autres plantes en veillant à ce qu’aucune ombre recouvre le récipient ) , si elles ont ramollies, cela signifie qu’elles ont imprégné l’eau de leur énergie vitale , après les avoir sorties avec une brindille ou une feuille , on récupère l’eau de fleurs dans un flacon vide et propre jusqu’à moitié et on rajoute une quantité égale d’alcool , on obtient ainsi la teinture mère et on pense à étiqueter son flacon ;cette essence constitue un remède universel .Elle s’utilise avec profit associée à toute autre essence et en particulier au noyer et au mélèze.

 

    Le tournesol résiste remarquablement à l’exposition solaire, principale cause du vieillissement cutané. A partir de cette simple constatation, le programme de recherche dirigé par Alexandre Frégonèse  a identifié un complexe actif , faisant aujourd’hui, l’objet de brevets internationaux : le « Pollénium » .

Issu du pollen frais de tournesol,source biologique extraordinairement riche, cellule vivante de reproduction constituant l’alimentation unique des jeunes  abeilles , le pollénium  agit comme un véritable dynamisant cellulaire en stimulant les moyens anti-âge naturels.

Dès la première application de la crème contenant du pollénium, les rides et les ridules sont visiblement estompées, le pollénium agissant également de manière préventive en retardant l’effet du vieillissement cutané.

La ligne « Pollénis » intègre ainsi les découvertes récentes rapprochant l’ADN végétal et l’ADN humain et mettant en avant le rôle essentiel des messagers cellulaires.

 

 

Le pollen de Tournesol est une source naturelle extrêmement riche en actifs biologiques :

-Oligo-éléments (calcium, fer,  magnésium, phosphore)

-Acides aminés et accélérateur de croissance

-Lipides complexes comme la lécithine, les huiles grasses

-Vitamines A, B1, B2, B3, B5, B6, B9, C, E et H

-Substances à caractère antibiotique

-Hormones de croissance identiques à celles trouvées dans la gelée royale

-Sélénium en grande quantité, un des meilleurs anti-radicaux libres naturel

 

 

Extrait du site Internet www.pollenis.com

 

 

 

B) Les feuilles du Tournesol   

Les feuilles des plants de tournesol fournissent un excellent fourrage (mets de choix pour les lapins , surtout les cochons d’Inde , normal , puisqu’ils viennent du même endroit que les tournesols, d’Amérique Latine, du Pérou …)

En Amérique du Sud, on fume encore des feuilles de tournesol séchées et roulées.

** Contre la fièvre, la fièvre paludéenne , le rhume :

-Teinture : faire macérer 10 jours, 2 g  de feuilles séchées de tournesol dans 20 ml d’alcool à 60°.Filtrer et conserver le liquide dans un flacon compte-gouttes. La dose est de 20 gouttes dans 2 doigts d’eau toutes les 3 heures.

 

 

C) La tige de tournesol

 

1) La tige du tournesol, ligneuse et robuste, permet la production d’un excellent papier .Les fibres de la tige peuvent être utilisées pour fabriquer du papier mais aussi dans la manufacture textile.

 

2)-50 g de tiges sèches macérées dans 100 ml d’alcool fort, pendant 5 semaines, puis ajoutées à demi litre de vin blanc soignent les bronchites, les affections pulmonaires ou luttent contre la fièvre (3 cuillères de vin par jour et entre les repas ).

 

3) Les tiges des tournesols procuraient une fibre aux Indiens qui la tissaient et l’employaient en vannerie.

Ils mâchaient des bouts de tige comme du chewing-gum.

Le tournesol renferme des substances antipyrétiques dans ses tiges secondaires.

 

4) Gastrite, pleurésie : - Vin médicinal : faire macérer 1 mois , 100 g de tiges de tournesol séchées et broyées dans 200 ml d’alcool  à 90 °. Exposer le récipient au soleil  Le mois écoulé, filtrer et verser le liquide dans une bouteille hermétiquement fermée qui sera placée dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Au bout d’une semaine, ajouter 1 litre de bon vin blanc doux. Tous les matins à jeun,et dans la journée entre les repas , prendre 1 cuillerée de ce vin médicinal pour prévenir la fièvre inhérente à la pleurésie. En cas de maux d’estomac, avaler 1 cuillerée de ce vin en fin de repas.

 

5) Plaies : - teinture : mettre 50 g de tiges de tournesol séchées et coupées en menus morceaux dans 100 ml d’alcool à 80 ° . Exposer le plus possible le récipient au soleil et au bout d’1 mois, filtrer et verser le liquide dans une bouteille bouchée à l’émeri.

Employer cette teinture allongée de vin blanc pour désinfecter et nettoyer les plaies ulcéreuses. Ce remède est un cicatrisant très efficace.

 

6) Les tiges hachées fournissent un aggloméré utilisé dans les matériaux de construction.

 

7)  Les tiges sèches  servent à allumer le feu et  les cendres sont récupérées comme engrais potassique pour le jardin.

 

8)  La moelle séchée des tiges de tournesol est très légère, son poids spécifique est même inférieur à celui de la moelle de sureau ou de liège, ce qui mène à des applications commercialement intéressante en médecine par exemple.

 

 

D) Les graines de tournesol (akènes)

 

 

1)   Les oiseaux, et plus précisément les mésanges et les geais bleus, raffolent des graines de tournesol autant que les perroquets.

 

2)   Tous les éleveurs de volaille savent que leurs poules pondent mieux  si elles peuvent picorer des graines de tournesols.

 

3)   2 ou 3 tasses par jour d’une infusion de graines écrasées (10 minutes) sont bénéfiques pour lutter contre les lourdeurs d’estomac, comme diurétique, comme émollient et aussi pour apaiser les troubles nerveux. 

 

4)   Les coques des graines fournissent une pectine de qualité utilisée comme gélifiant dans les confitures.

 

5)   Au Canada, les coques servent de litière pour les animaux.

 

6)   Lorsqu’on moud les graines de tournesol, on obtient une farine pour les pâtes, les Indiens en faisaient des galettes.

 

7)   Au Canada, on se sert de la farine de tournesol comme excellente matière première pour la préparation d’un pain très nourrissant.

 

8)   Les graines de tournesol torréfiées servent à préparer une boisson semblable au café, les Indiens en buvaient bien avant l’arrivée des Conquistadors. (succédané de café)

 

9)   *Nervosité – migraine :les graines de tournesol torréfiées et moulues donnent une boisson idéale pour calmer les personnes tendues et agitées .

 

10)                     Grillées et salées, les graines de tournesol constituent un très savoureux et sain amuse-gueule pour les enfants comme pour les adultes, et sont particulièrement appréciées dans certains pays qui en consomment de grandes quantités (En Espagne par exemple).

 

11)                     En Pologne, on trouve sur les étals du marché des fleurs de tournesol entières avec les graines à la vente .

 

12)                     Au Canada, des graines des variétés de tournesol, dites de « confiserie » ont des écales plus striées et sont un peu plus grosses que les graines à écales noires des variétés oléagineuses.

 

13)                     Les graines de tournesol, source de nombreux éléments nutritifs, fournissent une gamme presque complète de vitamines, à l’exception de la vitamine C. Elles renferment des quantités importantes de minéraux, y compris du magnésium, du fer, du cuivre et du zinc. De plus, leur teneur en protéines est suffisamment élevée pour qu’elles servent de substitut à la viande. Les variétés de « confiserie » sont considérées parmi les « grignotines »(expression canadienne) les plus nutritives sur le marché.

 

Extrait du site Internet : « Agriculture et Agro-alimentaire –Canada- Les cultures spéciales- L’industrie canadienne des graines de tournesol ».

 

(Nous avons mangé des « active » coockies contenant des graines de tournesol décortiquées mélangées à d’autres graines et fruits,

Sésame, cacahuète, noisette, raisin de Corinthe, flocons d’avoine, miel, et ces biscuits bien croustillants étaient très bons.)

 

14)                     * Comment apaiser une gorge irritée ? avec le sirop aux graines de tournesol ! un ancien remède russe qui cumule les bienfaits du tournesol,du miel et du gingembre …

 

15) Mais le tournesol est essentiellement cultivé pour la production d’huile.

 

L’huile de tournesol, dite de première pression, est une huile riche en acides gras polyinsaturés qui ne fige pas à basse température.

Une huile  très gustative qui rentre dans :

-la composition  des margarines très efficaces dans le traitement du cholestérol et de l’athérosclérose ;

-la composition des mayonnaises ;

-celle des vinaigrettes mais aussi dans

-la fabrication des  peintures, des vernis et des matières  plastiques ;

-la fabrication des détergents, des lessives et des cosmétiques ,(entre dans la composition de savons), mais aussi dans

-la composition de cierges .

 

*** Excellente huile de massage !

associée aux huiles essentielles de romarin, basilic, pin maritime absolument radical pour le tonus et la vitalité !

 

****Elle est de plus un très bon carburant de substitution pour les moteurs diesels. L’huile de tournesol comme l’huile de colza, peut être utilisée directement en biocarburant dans les moteurs diesel, ou après estérification en ester méthylique.

 

 

 

Le carburant tournesol

 

Passerelle Eco- « Mettez des fleurs dans votre moteur ! » hiver 2003/2004 n°13.

Les membres de l’association « Roule ma fleur » ont créé une presse à huile de tournesol ambulante. Cette presse se déplace tour à tour chez chaque membre et produit à domicile de l’huile de tournesol qui sert de carburant écolo pendant toute une année de déplacements.

Tous les moteurs diesel peuvent fonctionner avec cette huile comme carburant, mélangée ou non à du diesel. Pour rouler à un mélange à plus de la moitié d’huile, il faut amener le véhicule au garagiste (environ 500 euros) ou  faire soi-même une petite modification.

La fabrication de l’huile se fait en 3 étapes :

-à partir de 1500 kg de graines , la tritureuse extrait 500 l d’huile et rejette des tourteaux. Ces tourteaux servent pour l’alimentation animale ou pour la construction à la manière de la paille ou du chanvre.

Ensuite, cette huile est décantée puis filtrée. Elle peut alors être utilisée.

Le carburant tournesol est très pertinent aujourd’hui avec l’impératif de réduire les gaz à effet de serre. En effet, le bilan CO2 de la production et de l’usage est à peu près nul. Tandis que le pétrole brûlé libère dans l’atmosphère du carbone qui a été stocké hors circuit depuis des millions d’années, au contraire, avec le tournesol , le gaz libéré était déjà dans l’atmosphère l’année précédente, la plante s’en est nourrie pour grandir ! Il n’y a pas d’accroissement de la quantité de CO2 dans l’atmosphère. Par ailleurs la combustion de l’huile de tournesol dégage moins de particules nocives que le diesel.

Rouler avec « des fleurs dans son moteur » est une issue éthique qui permet de ne plus dépendre des grosses compagnies pétrolières, de leurs magouilles, de leurs supertankers compétitifs avec marées noires complices.

A la place, le carburant tournesol propose un nouveau marché aux agriculteurs. On peut rêver que chaque région ou village aie ses champs de tournesols et un circuit court pour relier l’agriculteur au conducteur. C’est ainsi qu’au cœur de l’éco-village de Zegg en Allemagne, on trouve une pompe alimentée par l’huile des champs voisins !

 

Des obstacles à la consommation :

L’huile végétale brute devrait échapper à la TIPP(Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers) puisque non issue du pétrole. Et alors qu’en Allemagne et en Belgique, la filière de l’huile brute est encouragée par l’état, en France, la société Valenergol qui en produisait et en commercialisait a du faire face à des procès !

 

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L’huile de tournesol  contient une substance utilisée dans le *traitement de l’asthme.

*Expectorant

*Diurétique

*Les Indiens s’en graissaient les cheveux, l’huile de tournesol est indiquée pour fortifier des cheveux abîmés ou qui sont « fatigués »  mais  attention à ne pas trop en mettre car le surplus d’huile est difficile à éliminer.

*Une deuxième pression à chaud fournit une huile de tournesol utilisée notamment pour la préparation de savons.

*L’huile de tournesol sert aussi de lubrifiant et de siccatif. Elle existe aussi dans les huiles de moteur…

*Le Soleil, est le second oléagineux mondial après le soja, il a le plus fort rendement en huile par surface plantée.

*Indispensable à la vie, l’acide linoléique, présent dans l’huile de tournesol, doit être obligatoirement fourni par l’alimentation car notre métabolisme est incapable de le fabriquer à partir d’autres nutriments. Il est dit essentiel !

 

Cet acide gras,comme ses dérivés, intervient dans des fonctions biologiques clés telles que :

-         la reproduction,

-         le développement et la croissance (l’ajout d’acide linoléique a été imposé dans les laits infantiles)

-         la barrière épidermique

-         la capacité de défense de l’organisme (inflammation, coagulation)

-         la régulation du taux de lipides dans le sang :l’acide linoléique contribue à la réduction du taux de cholestérol sanguin (le mauvais  LDL) et participe ainsi à la prévention des maladies cardio-vasculaires

-         Les composés mineurs de l’huile de tournesol, comprennent notamment de grandes quantités de tocophérols (=73 mg / 100 g d’huile). Or l’alpha-tocophérol (61 mg / 100 g d’huile) détient l’activité vitaminique E.

-         L’huile de tournesol constitue une importante ressource en vitamine E (vitamine liposoluble ayant un rôle anti-oxydant important du plasma sanguin). L’alpha-tocophérol lutte efficacement contre ces radicaux libres en les neutralisant.

-         La vitamine E est ainsi le plus puissant agent anti-oxydant extracellulaire. De plus, la vitamine E a pour autre fonction de stabiliser les membranes cellulaires. Elle aurait aussi un effet préventif sur les maladies cardio-vasculaires.

-         L’huile de tournesol est riche en phytostérols (300 à 500 mg / 100 g d’huile) connus pour limiter l’absorption du cholestérol par l’intestin.

 

L’huile de tournesol reste l’huile la plus consommée en France depuis les années 70. (plus de 50 % des huiles de table « grand public »)

 

D’après des études menées par la société Lesieur, l’huile de tournesol bénéficie d’une image fort sympathique,perçue comme une huile pour toute la famille , multi- usages, elle respecte le goût des aliments et est dotée d’un bon rapport qualité/prix . Légère et fluide, elle incarne le soleil et la vitalité. Elle est associée à un mode de vie sain. Ressentie comme étant un aliment traditionnel, elle inspire confiance et conserve une image de qualité.

 

L’huile de tournesol est classée dans les huiles hautement poly-insaturées. Elle comprend :

-         12 % d’acides gras saturés

-         21 % d’acides gras mono-saturés  dont 19,7 % d’acide oléique

-         67 % d’acides gras poly-insaturés comprenant essentiellement l’acide linoléique, précurseur de la famille des acides gras oméga 6.

 

 

Des qualités adaptées aux besoins de l’industrie alimentaire :

 

Le tournesol pour les huiles :

L’huile de tournesol , utilisée seule ou mélangée à l’huile de tournesol oléique , est capable de répondre à bien des exigences de l’industrie alimentaire. Neutre du point de vue gustatif, elle respecte et relève  le goût des aliments .Les huiles de tournesol classique et oléique sont utilisées dans l’industrie alimentaire pour la fabrication des sauces et des assaisonnements ainsi que pour la friture et de nombreuses autres préparations.

La richesse en acide oléique est particulièrement recherchée pour la friture.  Elle confère en effet une bonne stabilité de l’huile à la cuisson et de bonnes aptitudes technologiques pour la friture industrielle.

 Le tournesol oléique se distingue des graisses plus saturées , également utilisées en friture, par ses avantages nutritionnels. Et lorsque l’on sait qu’une friture absorbe 15 % de matière grasse lors de sa cuisson, on comprend mieux l’importance de la qualité de l’huile de cuisson pour obtenir des aliments sains !

 

 

Le tournesol pour les margarines :

 

La margarine est une émulsion essentiellement composée d’un mélange d’huiles, d’eau et de lait écrémé. Cet aliment fût mis au point en France, à la suite d’un concours ouvert par Napoléon III, pour la recherche d’un produit de substitution du beurre, très rare et cher à l’époque.

L’huile de tournesol est utilisée depuis de nombreuses années pour la fabrication de la margarine. Pour l’année 2000, 17 300 tonnes d’huile de tournesol ont été consommées pour fabriquer 120 000 tonnes de margarine.

Là encore, les margariniers apprécient les qualités techniques de l’huile de tournesol ainsi que son bénéfice nutritionnel en tant que source d’acides gras essentiels.

 

****Les résidus obtenus après l’extraction de l’huile servent à fabriquer du tourteau conditionné en granules pour l’alimentation du bétail (riche en protéines) .

 

 

 

Plants de tournesol

 

Dans certaines régions, on peut utiliser les plants de tournesol pour assécher des zones marécageuses grâce à la forte capacité d’absorption des plants. Les tournesols ont été plantés aux Pays-Bas pour drainer et assécher des polders, et dans les marais des contrées tropicales afin de lutter contre le paludisme.

On conseille la plantation de cette « pompe végétative » près des vieilles maisons pour assainir les vieux murs !

 

 

**** Propriétés thérapeutiques :

 

Le tournesol nous redonne un sens équilibré de notre identité.

Il nourrit le principe masculin présent chez l’homme comme chez la femme.

Objectif : trouver l’estime de soi-même et la générosité radieuse émanant de votre énergie masculine.

Dans la plupart des sociétés, le soleil symbolise le pouvoir masculin du cosmos, le pouvoir féminin étant représenté par la terre nourricière.

Le jeune tournesol s’enracine profondément sous terre avant d’élever son capitule vers le soleil.

Il représente donc une personnalité équilibrée, capable d’apprécier les polarités existantes dans l’univers et en lui-même…                  

    

 

Particularité

 

Chaque capitule de tournesol porte entre 250 et  1500 akènes enroulés en spirale, traduisant une organisation  mathématique complexe.

 

Au moment de la maturation des graines , on remarque  2 familles de spirales inversées , les unes enroulées dans le sens des aiguilles d’une montre, les autres dans le sens opposé.

Le Tournesol, comme bien des végétaux, a une dynamique de croissance dont la recette est simple en suite mathématique :

Chaque nombre  est la somme des 2 précédents et les 2 premiers sont 0 et 1, ce qui donne :

0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144……

au fur et à mesure que ces nombres augmentent , le rapport entre 2 éléments successifs de la suite tend vers le  Nombre d’Or = 1,1618…

Ce nombre d’or représente en mathématique, l’équilibre parfait et la divine proportion (référence des architectes et de tous les grands bâtisseurs depuis la nuit des temps , ainsi que des artistes).

 

Le méristème (zone de croissance ) est composé de cellules encore indifférenciées , qui se multiplient pour former les ébauches  des organes : les primordia. On a constaté (d’abord sur la tige , en numérotant les feuilles dans leur ordre d’apparition) que chaque primordium apparaît en formant un angle précis avec le primordium précédent . L’angle observé est toujours à peu près le même .

Pour la fleur de tournesol , l’angle observé entre 2 primordia successifs est toujours l’angle d’or qui vaut environ :137°,5   

 

L’angle d’or est bien lié à la fleur de tournesol  Il existe sur Internet des sites où l’on visionne le simulateur de tournesol :

 tpe.tournesol.free.fr/fibonacci.htm

 

Pourquoi les graines de tournesol  forment-elles 21 courbes dans un sens et 34 dans l’autre ?

 

La beauté cache souvent des caractères géométriques .

Si la fleur de tournesol plaît tant à l’œil, c’est qu’elle a des propriétés remarquables.

On distingue nettement 2 types de parastiches ( les parastiches sont des débuts de spirales que l’on peut remarquer sur une fleur de tournesol) celles qui tournent dans le sens direct et celles qui tournent dans le sens indirect .

L’existence de 2 types de parastiches est déjà étonnant , mais le plus frappant est le nombre de parastiches de chaque type : 21 parastiches directes et  34 indirectes !

Or 21 et 34  sont deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci !

Cette suite, comme vu précédemment , se forme en partant de 0 et 1 puis en obtenant le terme suivant par addition des 2 termes précédents. On obtient ainsi :

0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55…..

Quelque soit le tournesol, cette propriété est vérifiée.

Le tournesol est donc une fleur ….PARFAITE ! … 

Quelques  renseignements  supplémentaires :

 

1)   Le tournesol commun a été choisi par les habitants du Kansas aux Etats-Unis  pour représenter leur état .

 

2)   Les Péruviens en ont fait l’emblème floral de  leur pays

 

3)   Le tournesol pousse à l’état sauvage au Mexique.

 

4)   En Chine, le tournesol symbolise la nourriture d’immortalité !

 

5)   Au XVIIème siècle, le tournesol était cultivé dans les jardins du Trianon à la gloire du Roi Soleil !

 

6)   Le tournesol est associé à la  « Saint Barthélémy »,(fêtée le 24 aout) comme un emblème de constance et de dévotion .

 

7)   La croyance populaire veut que les tournesols cueillis en août préservent des commérages !

 

8)   Le tournesol fleurit de juillet à septembre, jusqu’aux  premières gelées.

 

Cas particulier : en 2002, nous avons ramassé un beau bouquet de tournesols qui avaient repoussés dans un champ planté et moissonné sur la route nationale à côté de Gigean, gros village de l’Hérault entre Sète et Montpellier, le dimanche 2 décembre 2002.

 

    9)Le Pollenis est une substance extraite du pollen de tournesol et qui renferme une bonne partie des principes bienfaisants de la gelée royale.

Cette substance a été isolée et incorporée dans des crèmes de soin pour lutter contre le vieillissement de la peau.


10)Dans un extrait d’un article paru sur la revue « Pour la Science » de juillet 1999, il est écrit que de nouveaux photorécepteurs apparentés à des pigments végétaux seraient responsables de la perception des cycles quotidiens .Du matin jusqu’au soir , les jeunes tournesols vrillent leurs tiges et tournent leurs fleurs vers le soleil pour un éclairage optimal. Cependant quand on intercale entre la fleur et le soleil un filtre absorbant le bleu, la fleur ne pivote plus .Cette observation contée par Charles Darwin, montre que des pigments sensibles à la lumière bleue captent les variations d’intensité lumineuse et renseignent sur le nycthémère , c’est-à-dire , sur l’alternance du jour et de la nuit. De la perception des  rythmes quotidiens dépendent la germination, la végétation et la floraison.

Les animaux et les êtres humains sont-ils sensibles à cette luminosité ?

 

11) En Amérique, que l’on connaît aussi pour ses compétitions traditionnelles , chaque année, on organise des fêtes au cours desquelles , des récompenses sont attribuées au producteur de la plante de tournesol  la plus haute ou des fleurs de tournesol les plus grosses !

 

12) Au Canada, bon nombre d’insectes peuvent réduire les rendements du tournesol donc 4 d’entre eux sont en mesure d’être assez nombreux pour causer des dommages économiques :

Vanesse de Virginie

Noctuelle des moissons

Chrysomèle du tournesol (ressemble au doryphore)

Moucheron du tournesol

Bruche du tournesol

Mouche du tournesol

Charançon de la tige du tournesol

Pique-bouton du tournesol

 

13) Le record du plus grand tournesol était détenu jusqu’en 2004 par un anglais de la région de Dévon, avec une hauteur certifiée de 6,54 m et la plus grosse fleur récoltée a donné 2362 graines en 1975.

 

14) A l’opposé, en 1990, le record du plus petit tournesol est détenu par un américain, Mickael Lenke, en Orégon, avec un tournesol de 5 cm de hauteur !

Pour notre part, le tournesol le plus haut que nous avons pu avoir dans le jardin à Cambon, petit village le plus haut du département de l’Hérault mesurait au moins  3,80 m et avait un diamètre floral de 50 cm !

Et pour ce qui est du plus petit, un tournesol de 5 cm de diamètre pour une hauteur de 25 cm environ, dans le jardin à Cournonterral ,  gros village à l’ouest de Montpellier pour l’année 2003..

 

15) Langage des fleurs 

Les petits tournesols  expriment un sentiment d’adoration tandis que les grands sont synonymes d’arrogance et d’orgueil.

Mieux vaut donc offrir des petits tournesols à ceux que vous aimez le plus tendrement …

 

Réuni avec la violette, le lis et la rose, le tournesol symbolise les élans du cœur  et des bons sentiments.

Offrez un pot de tournesols nains pour déclarer : "Tu es l’astre de mes jours, je ne vois que toi ! »

Offrir un bouquet de tournesols, c’est apporter dans la maison de l’hôte rien de moins qu’un pan de soleil  :  déclaration pleine d’arrogance pour certains , de saine franchise pour d’autres . Amoureux transis et discrets , s’abstenir…

Le tournesol plante opulente mais éphémère symbolise aussi les « fausses richesses »

 

16) Psycho-test Feng Shui

 

Dîtes-nous quelle plante vous aimez et nous vous dirons qui vous êtes !

 

TOURNESOL

Symbole du feu

Plante synonyme d’été, de croissance, de rapidité.

 

Aspects positifs :

Humour

Ouverture d’esprit

Assurance

Aspects progressistes

 

Côté sombre :

Hyperactivité

Nervosité

Fébrilité du bourreau de travail

 

Pour ce test , les propriétés positives et négatives des champs énergétiques auxquels votre plante fétiche appartient, vous apprennent ce qu’il en est de votre propre personnalité !  En laissant à la « sage » connaissance de soi du jardinier le soin de percevoir ce qui pourrait être exact !...

 

    

Un peu d’histoire

 

Les Espagnols ramenèrent d’Amérique Latine, probablement du Pérou actuel ou du Mexique, une plante assez basse aux petites fleurs jaunes  qui nous rappellerait davantage celle du Topinambour actuel, pas très différente des autres  composées.

 

En 1525, les tournesols fleurissent dans les jardins de Fontainebleau sous  François Ier.

 

Leur culture en Amérique tropicale, remonte à la préhistoire,     ( plus  de 4500 ans).

Au Mexique, on a retrouvé des graines de tournesol dans des tombes de 4500 ans !  On broyait les graines et la farine servait à faire des galettes (graines à moudre des Sioux qui en tiraient de l’huile)

 

Les civilisations précolombiennes en avaient fait un symbole sacré représentant le Soleil .Les Incas mangeaient les graines de la fleur de tournesol pendant les cérémonies  religieuses. Les prêtresses ornaient leur poitrine  d’un disque d’or  en forme de tournesol. Les Incas, pour qui le tournesol  était la représentation terrestre du soleil, le vénéraient et ils portaient des bijoux en or en forme de tournesol.

Les soldats de Cortès, les Conquistadors,qui avaient observé avec envie les bijoux à l’emblème du Soleil,furent comblés de découvrir des champs entiers de cette fleur à la couleur du précieux métal. Mais leur cupidité fut vite déçue.

C’est pourquoi le tournesol, plante opulente mais éphémère, symbolise aussi les « fausses richesses ».

 

La plante de tournesol en Amérique du Nord était utilisée en teinture, dans la préparation de certains mets ainsi qu’à des fins médicinales.

La culture du tournesol  a été adaptée à la production des  oléagineux en Russie à la fin des années 1800.

Après la chute du premier empire, la France a offert un précieux trésor au Tsar Alexandre Ier de Russie : un sac de graines de tournesols, patiemment acclimatés  au Jardin des Plantes par le botaniste Thoin. Voilà qui va marquer le début de la culture dans ce pays.

Les variétés à grands capitules furent obtenues plus tard, en Russie, à partir de plants ayant subi le phénomène de fasciation (anomalie des plantes  chez lesquelles  certains organes s’aplatissent  et se groupent en faisceaux) …

On put améliorer ainsi la taille et la vigueur des plants, et les capitules atteignent fréquemment un diamètre de 40 cm et donnent plus de 1500 graines.

 

Géante ou non, le Tournesol, cette fleur rappelant le Soleil semble en posséder les vertus bienfaisantes.

De par la simplicité de ses formes presque enfantines et faciles à reproduire, le tournesol constitue le motif décoratif idéal ! C’est pourquoi de nombreux artistes s’en sont inspiré : Van Gogh, Monet, Manet, …etc, et s’en inspirent encore : l’école Vincent, etc ….

 

Remarque :

L’avenir, c’est l’utilisation des protéines du tournesol dans l’alimentation moderne, et, en laboratoire, on continue de percer le mystère de la fleur qui contient  des produits médicinaux comme la quercitine, la choline, la betaïne

(dont l’acide solanthique), tous capables  de faire  baisser la fièvre sans irriter les muqueuses  comme le font l’aspirine et la quinine.      

Depuis quand sélectionne-t-on les espèces végétales ?

 

La révolution néolithique

Il y a environ 10 000 ans, les hommes, chasseurs-cueilleurs, deviennent éleveurs-agriculteurs.

Ils apprennent à domestiquer des plantes sauvages et à les adapter à leurs besoins. Leurs ressources d’alimentation se libèrent peu à peu des caprices de la nature.

 

 

Des méthodes longtemps empiriques

 

La sélection, pratiquée depuis très longtemps consiste d’abord à repérer les plantes faciles à cultiver, à récolter et à conserver. Puis , il s’agit de favoriser la reproduction des individus les mieux adaptés, les plus résistants, les plus productifs et nutritifs.

L’amélioration des plantes se construit ainsi, de manière empirique pendant des siècles.

La découverte de la sexualité des végétaux vers 1700, puis de la génétique, à la fin du XIXe siècle, jettent ses bases scientifiques.

Une longue amélioration : le tournesol

 

Le tournesol fut domestiqué par les Amérindiens péruviens, vers 3000 ans avant JC pour ses propriétés alimentaires (graines et huile), médicinales et tinctoriales.

Ils cultivaient des champs de tournesols.

Les grands navigateurs, au XVe siècle, l’introduisent en Europe, mais davantage comme plante ornementale.

 Au XVIIIe siècle, les Russes l’utilisent pour ses qualités oléagineuses.. parce que qu’il ne figure pas sur la liste des corps gras interdits par l’Eglise orthodoxe pour le carême. La teneur en huile, de 20 % à l’origine, atteint 40 % à la fin du XIXe siècle grâce au travail de sélection réalisé dans ce pays..

Dans les années 1960, la culture du tournesol se développe en Europe occidentale.

Depuis ses qualités ont été nettement améliorées: ses graines contiennent désormais  55 % d’huile, un taux plus faible en acides gras saturés et une forte teneur en vitamine E.

L’un des atouts de cette plante : elle peut se croiser avec 49 espèces proches génétiquement. Cette aptitude laisse donc augurer des améliorations importantes en termes d’adaptation agronomique et de diversification des utilisations.

 

Extrait d’un article du site GNIS espace pédagogique « semences et diversités »-

Centre de ressources sur les semences et les espèces végétales – sélection et création variétale-